6 décembre 2019

De la Gare du Nord au Chatelet

L'extérieur de la gare

L'Hotel de Ville vu du café le Zimmer

L'Hoel de Ville vu du café du BHV

18 octobre 2019

Docteur Sketchy

Thème : le Roman Gothique au musée Jean-Jacques Henner. Ce thème est un genre littéraire anglais, né en 1764 avec le Château d'Otrante d'Horace Walpde et s'éteignant en 1830, laissant place en Europe à la vogue du fantastique. Ce genre est considéré comme précurseur du roman noir français.
Robes évanescentes, femmes éthérées, dandys, chevalier, poses langoureuses et toiles d'araignées composent ce décor suranné.


Expositions parisiennes


Très élégante exposition au Musée Bourdelle "Back Side" ou le dos dans la mode. Mariages très réussi de statues et de magnifiques ou très créatives robes de haute couture.

L'exposition du plasticien et sculpteur allemand Thomas Shütte à la Monnaie. Difficile de définir cet artiste inclassable. "Mes œuvres ont pour but d’introduire un point d’interrogation tordu dans le monde"Le choix des œuvres témoigne de sa troublante et grinçante analyse de l’organisation de la société et de son impact sur les individus. A découvrir.

Exposition de Kiki Picasso à la Monnaie. L’ensemble de son œuvre est marqué par sa fascination pour le corps humain féminin. Remarquables tapisseries.

Et enfin, à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, le coq de Notre Dame, récupéré dans la rue par un garçon de café ! Bien cabossé par sa chute mais bien "vivant "!

22 août 2019

Un air de vacances


La grande plage
Les Sables d'Olonne. Un front de mer massacré par les promoteurs des années 70 mais un charme certain pour cette ancien port d'armateurs du XVIIIe siècle.


Le phare de Men Ruz
Autre côte, plus renommée, à juste titre. Ploumanach et ses rochers.
Le clocher de l'église Saint-Cornely à Carnac
Vannes

La Teste de Buch

31 juillet 2019

Direction Amsterdam

Centraal Station
Chaque année, le grand rassemblement des Urban Sketchers a lieu dans une ville différente. En Europe, en Asie ou aux USA. Chaque continent a son tour ! L'an dernier c'était Porto, exceptionnellement, cette année Amsterdam.
Cela faisait longtemps que je n'y étais pas revenue. Quel enchantement ! Une ville au caractère affirmé avec ses canaux bordés d'arbres, d'églises aux clochers étonnants, etc...
Ici la gare, impressionnant monument de briques construit au XIXe siècle par Pierre Cuypers, le même qui édifia le Rijkmuseum. Ce bâtiment repose sur 9000 pilotis enfoncés dans le sable sur 3 ilots artificiels. Car la Hollande est un pays sous le niveau de la mer... d'où son nom de Pays-bas !
Curieuses horloges : celle du pavillon de droite indique les heures et celle du gauche... la direction du vent.
Chose étonnante aussi : le parking en plein air, non pas de voitures mais de vélos. 7000 places quand même. C'est dire l'importance du vélo dans la ville d'Amsterdam.

Fondé au XIVe siècle, le Beghinhof, ou béguinage abritait une communauté de dames catholiques qui venaient en aide aux malades. Un havre de paix et de fraîcheur en ces temps de canicule. 
Quant aux vélos, il y en a partout. Ca grouille. Des feux bicolores rouge et vert sont là pour organiser le flux entre les piétons et les vélos. Le tram est plus sûr (3,20€ pour 1h).

Egelantiergracht. L'un des 4 canaux les plus prestigieux de la ville
La numérotation des grands canaux se fait à partir de la gare centrale. Un peu comme à Paris à partir de la Seine. Et ça tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Les numéros impairs à gauche, les numéros pairs à droite.
7000 de ces maisons bordant les canaux sont classées monuments historiques. Elles datent essentiellement du XVIIe et XVIIIe siècles. L'imposition fiscale au prorata de la surface occupée au sol explique leur étroitesse. Le nombre de fenêtres sur la largeur de la façade indiquait aussi la fortune du propriétaire. La majeure partie en ont 3. La maison de Rembrandt, elle, en comportait 4 ou 5. C'est dire la taille de sa fortune dans ses jours fastes.
Par ailleurs, si elles paraissent s'incliner vers le canal, c'est pour éviter que les charges hissées par le crochet au sommet, ne viennent heurter la façade. Car impossible de monter quoique ce soit vu l'étroitesse des escaliers. Le penché en latéral est une autre histoire. Car comme la gare, les pilotis sur lesquels reposent les maisons s'enfoncent.

Dans le cœur historique, autant de vélos que de ponts. Celui-ci est en bois et à bascule pour laisser passer les grosses péniches. Il est typique d'Amsterdam. Sur Rembrandtplein, la place Rembrandt, est édifié une sculpture en bronze d'une vingtaine de statues figurant la milice bourgeoise de 1642, la fameuse ronde de nuit du peintre. Chacun y va de son petit selfie en compagnie d'une statue ! 

Ah, les clochers d'Amsterdam et leur carillon ! Ils ressemblent plus à des tours ouvragés. Rembrandt fut inhumé dans la fosse commune de Wester Kirk (l'église de l'ouest) en 1669.
Amsterdam ne peut que s'étendre sur les iles environnantes. Au nord-est de la gare, en traversant l'Ij, de nouveaux quartiers émergent. Ici à Javaeiland dont le nom rappelle les anciennes colonies d'Indonésie. Un quartier résidentiel et contemporain avec quelques immeubles tordus comme un clin d'œil aux vieilles maisons.

La température a grimpé jusqu'à 36°... Pour clore ce 4e jour de symposium, petite virée à la "plage", face au musée national de la Marine, ses vieux galions et le Nemo, une proue de cuivre vert construit par Renzo Piano, abritant le musée des technologies. Bye bye Amsterdam, rendez-vous l'an prochain à Hong-Kong ?

8 juin 2019

Rencontre nationale USK à Dijon


En arrivant à Dijon, je ne m'attendais pas à voir une ville au patrimoine architectural si prestigieux. Le centre historique a été magnifiquement restauré. Les innombrables églises de toutes les époques et de tous les styles et les maisons à colombages du Moyen-Age cohabitent parfaitement avec les hôtels particuliers du XVIIIe siècle. 


Le choix du sujet était parfois difficile car les angles de vue étaient nombreux... et compliqués. Que de toits enchevêtrés et de clochers différents ! Question perspective et architecture, nous étions servis. Un vrai régal.


Les touristes, nombreux pour ce week-end de l'Ascension, ont été très curieux et bienveillants devant ces ribambelles de croqueurs.


Quant à l'organisation de cette rencontre, bravo. Les parcours étaient très bien faits et les visites spéciales avec Fred le conférencier, passionnantes. Un grand merci à toute l'équipe de Bourgogne-Franche-Comté.

27 mai 2019

Rome bis et ter

Stage de 5 jours de nouveau à Rome. Quelques dessins avant de commencer le stage et quelquefois le soir. Comme une envie de buller à l'italienne ! Pas très productive.

Un dessin sur la place du Panthéon, bondée de touristes.

Et une commande spéciale de Nathalie de la piazza della Madonna dei Monti. Comme souvenir de leur passage dans ce quartier pendant un an.

23 avril 2019

Notre-Dame et ses admirateurs

J’avais déjà dessiné Notre-Dame en 2016, avec sa flèche et son toit bien visibles quasiment du même endroit. Plus récemment à Noël avec son traditionnel sapin. Le samedi 20 avril, nous avons décidé avec Anne-Isabelle d’aller voir la grande brûlée et rejoindre Simon et son talent ! Magnifiques ses dessins aux encres de couleur et directement au pinceau. L’incendie et le battage médiatique qui s’ensuivit conféraient tout à coup à cette vieille dame une touche de « célébrité » supplémentaire. Le soleil rayonnant et la soif d’évènement sensationnel attiraient un nombre croissant de badauds. Plus peut-être que la visite au chevet d’une grande malade. 

Il manquait la flèche. Une grue ou un bras métallique la remplaçait optiquement, un peu plus courte et coiffée d’une touche orange. De l’entrelas des échafaudages déjà présents avant la catastrophe et comme d’une gigantesque toile d’araignée, émergeait une nacelle jaune. Quelque chose clochait et l’ambiance festive autour plutôt incongrue. J’aurais sans doute dû traiter cette ferraille noire à l’encre pour donner un côté plus dramatique.

Coté parvis, nous avons réussi à nous glisser juste derrière la banderole rouge et blanche du périmètre de sécurité. J’ai discuté avec un CRS sympa, en plein cagnard, suant sous son harnachement mais ravi d’être dessiné ! Moi aussi, d’ailleurs, j’ai souffert pour ne pas me perdre dans les détails de cette architecture massive mais sophistiquée. Ma tour penche comme si elle allait tomber.
Le plus émouvant et surprenant était ces grands bras métalliques qui s’activaient le long des tours comme des bras de chirurgiens. Des pompiers en orange fluo se déplaçaient sur les balcons comme de minuscules fourmis. Je me serais d’ailleurs bien passée des interviews de journalistes (TV allemande ZDF et radio) arrivés comme des mouches et me demandant mon ressenti. Le reportage dessiné est sans doute une manière moins intrusive de couvrir un événement. Curieux aussi que la parole déconcentre autant quand on dessine. 


29 mars 2019

Voyage en terre connue

Juste quelques instants volés pour dessiner moi-même puisque je suis partie avec 8 stagiaires pour la semaine. Travail ou plaisir, il faut choisir... A peine débarquée à l'aéroport, je réalise que Marrakech a beaucoup changé depuis la dernière fois où je suis venue avec Christian en 2007. Un aéroport flambant neuf, des taxis bien rangés en file indienne, une place Djema El Fna très organisée avec ses vendeurs de jus de fruits bien alignés... Il est loin le temps des charmeurs de serpents ! Puis direction Skoura, à l'est de Ouarzazate

Au stop de Ait Ben Hadou, impossible de dessiner. Forteresse éclairée au soleil levant, magique... et frustrant ! Puis direction Skoura et le gite Bassatine, perdu dans l'oasis. Lors du stage, nous nous déplacerons en tuk-tuk (mobylette sur laquelle est fixé un pickup.. et des coussins) et en mini bus.


Nous visiterons, le Ksar du 18e siècle d'Amridil, le potier et l'école de Skoura, les gorges du Todra, bref une semaine bien remplie et riche de rencontres plus ou moins authentiques.

Et au retour, impossible de ne pas passer au jardin de la Mosquée de Paris. Histoire de prolonger l'exotique.




24 février 2019

Couleurs Cuba

La Havane. Le long du Malecon
Coup de cœur assuré pour ce voyage dont je rêvais depuis longtemps. Couleur et Agonie sont les 2 mots qui résonnent encore en moi quand nous sommes arrivés la-bas... avec la troupe de Simon. Quelque chose qui prend aux tripes, fort, violent et presque primitif. Un mélange étonnant et détonnant. Une soif de vivre et une résignation à mourir cohabitent. Une énergie et une joie incroyables se dégagent grâce a la lumière, aux couleurs tonitruantes et à la bonne humeur des habitants. En même temps, on a l'impression d'être submergé par un sentiment d'apocalypse, une sensation de sordide, de décrépitude avancée, de mort imminente en voyant palais et maisons rongés par la lèpre, l'indigence des magasins d'état ou des supermarchés, l'état du réseau électrique, l'hygiène des rues et des containers dégueulant depuis des jours.

La Habana Vieja

On se croirait dans un vieux film des années 50. Les "carros" americanos" furent abandonnés lors de la révolution cubaine en 1956. Face à l'embargo interdisant l'importation de véhicules, hormis les voitures du bloc soviétique, les cubains ont développé un sens aigü de la mécanique pour les réparer. Leur compteur, quand il n'est pas bloqué, affiche allègrement les 800 000 miles.

La Habana Vieja. Calle Crespo

La Habana Vieja. Mario devant sa maison calle Crespo
La Habana Vieja. Aurelio. Calle de las Virtudes
Pour quelques pesos, Aurelio a posé pour 12 petits sketchers. A 1$ par personne, le voila un nabab !

La Habana Vieja. Calle de las virtudes
Chez German, le coiffeur le plus branché et créatif de la Habana Vieja. Grand moment, fascination pour les mains gantées de caoutchouc bleu lavande qui rasent, tondent, ratissent, virevoltent et sculptent les tignasses avec énergie et savoir-faire.

Cien Fuegos
Autre monde... Cien Fuegos à 260 km à l'est de la Havane, sur la côte sud. Blanche, pimpante, charmante et une vraie bouffée d'oxygène après la vie trépidante de la capitale.

Cien Fuegos
Impressionnant, le vénérable banian ! Et bienvenu pour nous protéger du soleil cuisant.

Cien Fuegos

Une plongée au cœur des années 50 chez ce coiffeur XXL où une vingtaine de coiffeurs s'affairent. Ambiance vintage garantie.

Cien Fuegos
En attendant le bus pour Trinidad, arrivé 3h après le rendez vous, petit croquis du patio de nos logeurs, Mario et Luisa.

Trinidad

Trinidad, encore plus à l'est. Ville classée au patrimoine mondial de l'Unesco pour ses maisons colorées... très carte postale.


Trinidad
Trinidad
Trinidad. calle Lino Perez
Conversation impromptue avec Concha, habitante d'un quartier un peu moins touristique.

Trinidad. Musée de Trinidad

Trinidad. La Canchancharra.
Notre QJ de fin d'après-midi... arrosé de mojitos !

Trinidad
Trinidad
Trinidad

Trinidad
Un seul regret pour ce voyage : nous n'avons pas exploré La Havane de l'ouest,  plus moderne... quoique... arrêtée aux années 50! Espérons que la nouvelle constitution, mise au vote pendant notre séjour, puisse laisser enfin ce pays respirer. Une ouverture partielle aux capitaux étrangers est en marche pour faire de l(ile, un modèle économique à la vietnamienne. Entre capitalisme et socialisme.
Venceremos !