25 avril 2016

Une friche ferroviaire reconvertie dans le 19°

Le 51° sketchcrawl a eu lieu le 23 avril à la Halle Pajol. 
L’ancienne halle, accolée aux messageries de la Sernam, servait d'entrepôts à la SNCF jusqu’en 1992. Des sans-papiers l’ont squatté en 1995, puis le lieu a abrité pendant dix ans des ateliers d’artistes, associations et jardins partagés. Aujourd’hui il abrite des commerces - deux cafés américains- une auberge de jeunesse, un IUT et un collège dans les deux anciens bâtiments des messageries de la Sernam (1920), une bibliothèque, des bureaux ainsi qu’un jardin de 9000 m2 donnant sur les voies ferrées."

"La structure métallique de la halle chapeaute et enlace de ses bras d’acier les récents bâtiments en bois de Scandinavie." 
Bref, un endroit idéal pour croquer les jardins, l'architecture, les voies ferrées et les habitants du quartier... mais par un froid digne du mois de novembre ! J'ai passé un long moment à dessiner dans les courants d'air les euphorbes jaune anis sur fond de bois couleur miel. Certains habitants du quartier cultivent même quelques légumes.

Trois jeunes oisifs ont été très fiers de leurs portraits ! Avec le dessin, facile d'entrer en contact ! 
Jacob et Nemo... beaucoup fumé d'herbe...


Pause café bien méritée au café "Les petits gouttes", en compagnie d'étudiants.

12 avril 2016

Les rendez-vous du Bar Fleuri

Tous les premiers samedis du mois, en fin d'après-midi, les USK peuvent aller "croquer" (et boire) au Bar fleuri de la rue du Plateau dans le 19°. Ambiance garantie dans ce bar de quartier au carrelage ancien avec de multiples objets - pompe à essence, zinc d'époque, étagères de pots, affiches d'autrefois... Un vrai régal et une source inépuisable de sujets.

Ce soir là, Patrick l'accordéoniste animait nos pinceaux.

Prochain rendez-vous le 7 mai.

Défilé au passage Véro-Dodat

Quoi de mieux que de dessiner à l'abri par les temps froids ? En 1826, deux investisseurs, le charcutier Benoît Véro et le financier Dodat, firent édifier le passage entre les rues du Bouloi et Jean-Jacques-Rousseau, entre le Palais-Royal et les Halles. D'où son nom. Exercice difficile de perspective pour donner l'illusion de profondeur avec ses carrelages en damier, ses boutiques bien alignées... et le défilé permanent des badauds qui ne cessent de bouger ! Ambiance Belle Epoque garantie.

La devanture du luthier aux boiseries sombres rehaussées d'or.


La façade de l’entrée côté rue du Bouloi est fermée par des grilles et décorée de la statue d’Hermès, dieu des commerçants et du Satyre au repos d'après Praxitèle. On dirait que je les ai zappées !

Et pour finir, un petit thé dans une autre galerie, au bistrot Vivienne, 4 rue des Petits Champs. Lieu cosy au décor plein de charme avec ses fauteuils rouges et sa cheminée en bois noir. Accueil frisquet....